Quelle prise en charge médicale pour les ukrainien.e.s fuyant la guerre ?
Quelle prise en charge médicale pour les ukrainien.e.s fuyant la guerre ?
La guerre en Ukraine provoque l’arrivée en France et en Bretagne de réfugiés. Les personnes exilées sont le plus souvent des femmes et des enfants, mais aussi des personnes âgées ou handicapées présentant pour certain.e.s des problématiques de santé complexes.
Face à cette situation, le RLG et les coordinations départementales du DATASAM apportent leur expertise en matière de prise en charge médicale spécifique du public en exil.
Petit récapitulatifs des dispositifs à l’œuvre :
- Au niveau des droits accordés par le France :
Petit récapitulatif de la réponse de la France concernant les droits de santé accordés aux migrants ukrainiens :
- Sur décision du Conseil de l’Union européenne du 4 mars 2022, la France a activé le mécanisme exceptionnel de la protection temporaire pour que tous les ukrainien.e.s arrivé.e.s en France à partir du 24 février 2022 puissent bénéficier d’une autorisation provisoire de séjour (APS).
Plus d’info sur les modalités de demande de cette protection temporaire ici
- Suite à la demande de cette APS en Préfecture, la CPAM ouvre alors automatiquement, et sans délai de carence, des droits à la Protection universelle maladie (PUMa) et à la Complémentaire santé solidaire (C2S).
Plus d’info sur les dispositifs légaux d’accès aux soins auprès des Ukrainiens :
- Via la note d’information ministérielle du 25/03/2022
- Ici via la page d’information de l’assurance maladie
- Via un doc récapitulatif sur les modalités de prise en charge des soins par l’assurance maladie, ici en français et ici traduit en ukrainien
A noter par ailleurs, la publication par le Ministère de l’intérieur d’un guide récapitulatif des informations pratiques indispensables pour le séjour des ukrainien.e.s sur le territoire français.
- La prise en charge médicale en Bretagne :
- Au niveau de la région Bretagne, s’il existe quelques différences dans l’organisation de la réponse d’un département à l’autre, la structuration de la prise en charge médicale des personnes originaires d’Ukraine fuyant la guerre se décline de la façon suivante :
- Présence d’équipes mobiles qui se déplacent dans les centres d’hébergement pour effectuer les premières évaluations médicales et répondre aux besoins urgents (selon les départements cette évaluation est assurée par la Croix Rouge, les points santé, la protection civile, les équipes DATASAM…).
Retrouver ici un exemple de questionnaire de premier bilan de santé traduit en ukrainien.
- Orientation vers le droit commun dès que possible (puisque les droits de santé sont ouverts dès la date d’arrivée en France) pour les personnes hébergées dans les centres ou dans les hébergements solidaires.
- En parallèle, les équipes du DATASAM proposent localement :
- La possibilité de solliciter l’expertise des médecins du DATASAM (Cf contact des médecins par département) notamment pour les cas complexes ;
- Des outils traduits et des formations pour faciliter la prise en charge des personnes ;
- La mise à disposition d’interprètes professionnels en russe et en ukrainien :
- Pour bénéficier d’un interprète professionnel, compléter et renvoyer cette fiche
- Si vous êtes intéressé.e pour participer à une formation « Travailler avec un interprète » (formation courte en visio sur le temps du midi) : contacter bravet@rlg35.org
- Revue documentaires « spéciale Ukraine » :
Pour aller plus loin au niveau médical, vous pouvez également consulter :
- Ici l’avis du Haut Conseil de la Santé Publique « relatif aux enjeux de santé publique et au rdv santé des personnes migrantes en provenance des zones de conflits en Ukraine».
- Ici la newsletter « spéciale Ukraine » du SPILF (Société de pathologie infectieuse de langue française).
- Pour toute question relative à la Tuberculose, vous pouvez contacter le Dr Delobre, médecin du CLAT 35 : g.delobre@rlg35.org
- Concernant la santé mentale, les CUMP (cellule d’urgence médico-psy) se mobilisent pour se déplacer sur les lieux d’hébergement et assurer une première phase de bilan et de prise en charge psychologique.